

Orland Opal

Guerres, Sources et Maudits
La dernière chevalière du petit royaume du Chêne est reléguée au rang de fossoyeur des putrides. Déjà que femme de cheval, cette maudite déchue n'a plus aucune place d'honneur. On ne l'entendait plus, elle trainait les dépouilles en silence jusque la forêt derrière. Mais voilà que la régence qui attendait patiemment sa mort, fait appel à sa figure, à son passé autant prestigieux que sulfureux, pour contenter des princes en visite, afin de sceller d'étranges accords:
un matériau sombre pour forger une armée en échange d'un seul enfant...
Parce qu'en cette époque perdue où menacent les calamités des nuits éternelles: toutes les castes se perdent entre d’un côté des croyances mystiques et douteuses qu'on veut éteindre et de l’autre des apparitions et disparitions inexplicables.
On pense jeter un oeil sur une simple histoire imaginaire. Mais on perçoit vite que l’intrigue repose sur de multiples Davinci Codes perdus en monde du Seigneur des Anneaux. Un endroit fantastique où des dynasties égoïstes à la Game of Throne ne peuvent pas faire long feu et où toute féérie de l’impossible est expliquée par d’étranges sciences.
On ne ressort pas de ces trois jours sans avoir l’impression que mille rayons de lumière nous ont traversés et même changés, parce qu'avec Orland Opal, du premier mot qui est prononcé au dernier, se cachent toujours pour les patients des vérités gardées.
Entre des citations énigmatiques, des langages propres à ce monde et tout un vocabulaire significatif tiré d’un travail d’étymologie, le lecteur avancera une torche à la main dans cet univers cartographié dont il discernera peu à peu les contours.
L’obscurité y enveloppe tout mais le dédale promet de nombreuses surprises et beaucoup d’enchantements, hors des préceptes obscurantistes.
Cette histoire use de plusieurs sortes de magies, dont une est un mélange de physique quantique et de chimie, de théorèmes mathématiques anciens, de références historiques, d’alchimie des mots et des idées, de triples sens et de références qui ne seront claires qu’une fois le lecteur complètement initié.
Les nombres et les éléments façonnent les destins de chaque personnage. Et très peu pourraient deviner lequel d’entre eux deviendra le plus grand guerrier, le plus grand sourcier ou le plus grand maudit.
(Il a toujours couté à l’auteur de diviser le tome 1 en deux parties d’environ 600 pages, il aurait préféré le livrer entier par soucis d’offrir beaucoup de réponses au lecteur, sachant que ces douze chapitres qui se divisent aussi en trois quatrains ne sont qu’une introduction au Monde des Sources.)